À la découverte de Saiki : la ville des samouraïs au Japon
La Préfecture d’Oita est connue pour de nombreux lieux, mais les ruines du château de Saiki ne sont pas un endroit qui court les guides touristiques. Ancienne ville des samouraïs au Japon, partons donc à la découverte de Saiki.
Pour s’y rendre
Depuis la gare de Saiki, à l’arrêt de bus qui se trouve juste en face de cette dernière, il vous faudra prendre le bus H73 et vous rendre jusqu’à l’arrêt Ootemae (大手前バス乗り場). Prix : 140 ¥ (~1 € 10).
À partir de là, il ne vous faudra pas longtemps pour rejoindre les lieux.
Un peu d’histoire
La Voie de l’Histoire et de la Littérature est le nom que l’on donne à la route d’environ 700 mètres qui s’étend des ruines d’Otemonzeki au temple Youken-ji. En 1986, elle est désignée parmi les 100 meilleures routes du Japon.
Visite de Saiki, la ville des samouraïs
Pour commencer, on plonge dans le passé avec ces rues pavées et ces statues. Une carte, en Japonais, permet d’en apprendre davantage sur les lieux. Au fil de la marche, d’autres panneaux vous contant l’histoire sont présents afin d’approfondir davantage la compréhension des lieux (si vous savez lire la langue japonaise).
Entre modernité et tradition comme le dit si bien l’adage, vous trouverez à deux pas de cette voie historique bon nombre de bâtiments tout à fait modernes, comme une école ou bien des habitations. Vous pourrez aussi y voir une église. C’est la beauté du Japon et son mélange des différentes traditions et cultures tout en gardant ses valeurs.
Lors de ma visite, très peu de voitures circulent. Autrement dit, c’est dans le calme que la marche se poursuit.
Les vieilles maisons et leurs lanternes de style ancien ainsi que le chant des oiseaux qui accompagnent vos pas permettent, le temps d’un instant, de repartir dans le passé au temps des samouraïs. Un petit échappatoire qui fait du bien, loin du tumulte de la ville.
Pour ajouter du cachet à tout cela, le Mont Shiroyama en fond permet de rendre la carte postale encore plus belle.
Puis, si vous décidez de vous arrêter plus longuement sur l’architecture, vous remarquerez la précision et la beauté de cette dernière. En particulier au niveau des toits, comme l’illustre la photo ci-dessous. D’une architecture traditionnelle, de temps en temps, le regard commence d’un toit pour s’arrêter sur l’intérieur d’une cour. Quant aux anciennes constructions, elles sont comme neuves, tout en gardant l’aspect des maisons d’antan. Elles ne demandent qu’une seule chose : être visitées.
Autres activités
Large allée de pavés, la route traditionnelle se trouve entre les vestiges et les ruines. Si l’envie vous en prend, sur cette même route, vous pouvez déguster un thé dans la maison de thé Kyushintei.
Si vous souhaitez plutôt passer un petit moment à vous instruire, alors le musée mémorial de Doppo kunikida saura vous apporter son petit lot de culture.
Sur la route, vous trouverez aussi un lieu pour louer des vélos si vous avez envie de faire une petite virée dans la ville sur un deux roues.
Les tarifs :
- Adulte : 300 ¥ (~ 2 € 30) pour 3 heures
- Enfant : 200 ¥ (~ 1 € 55) pour 3 heures
Vous trouverez également un temple à explorer. Chemin de pierres avec son jardin sec au cœur des ruines du château, le lieu en vaut le détour.
Aller plus loin
Si vous avez du temps et êtes amateur de randonnée, le Mont Shiroyama, qui se trouve tout près, saura vous combler. Symbole bien connu de la ville de Saiki, au sommet vous pourrez y voir les restes de murs de pierres qui ont été construits en 1606. Au cœur de la forêt, la randonnée commence par une belle montée. Durant l’été japonais, l’air y est frais.
Puis, la région est également connue comme lieu d’observation populaire des cerisiers en fleurs. C’est ainsi qu’elle abrite le festival annuel du printemps.
Conclusion
Loin des sentiers battus, cette sortie dans les ruines du château de Saiki saura ravir plus d’un amateur de culture japonaise – et plus particulièrement ceux qui s’intéressent à la période des samouraïs. Ainsi donc, c’est une petite virée dans le passé qui a su garder son aspect d’autrefois.